mercredi 31 octobre 2007

Pulp Fiction

Fier de son succès dans les rassemblements les plus prestigieux de la planète, Tarantino aime à se faire plaisir en inventant une fresque de légendes urbaines et de discussions philosophiques, largement inspirés des séries B des années 30. Deux de ces histoires avaient été imaginées bien avant "Reservoir Dogs". Tarantino a écrit les textes en imaginant les acteurs à qui ils aimeraient faire endosser ses costumes. C'est donc ce qui fait la force de la direction artistique de "Pulp Fiction", cette corrélation entre les acteurs et leurs personnages: Samuel L. Jackson (qui aurait dû être Mr. Orange) et son pamphlet biblique laisse sur le carreau, John Travolta renaît de ses cendres avec un rôle cousu sur mesure, quand à Uma Thurman, il en fait l'objet de toutes les convoitises, montrant qu'il est le seul à savoir la diriger à sa juste valeur. Un divertissement pop et burlesque de haute volée, écrit à 4 mains avec Roger Avary. A la manière d'un "Mystery Train" de Jim Jarmush, "Pulp Fiction" est un véritable puzzle humain, où les incidents des uns ont des répercussions sur les vies des autres. Quelques rencontres inopinées entre des personnages appartenant à des segments différents, des situations pour le moins déjantées comme la scène de "La Crampe", le deuxième long métrage de l'enfant prodige fait des émules dans les 4 coins du globe.




Des récompenses à la pelle dont la tant convoitée Palme d'Or au Festival de Cannes 1994 (Oscar du meilleur scénario, 4 Independant Spirit Awards, critiques unanymes des reporters de Los Angeles et de New York). Il cumule les citations en tous genres (7 nominations aux Oscars, 5 aux MTV Movie awards). Les seconds rôles de "Reservoir Dogs" sont là aussi, mais Michael Madsen n'est pas à la fête (le rôle de Vincent Vega lui était pourtant destiné). "Pulp Fiction" rapportera au total 210 millions de $ à travers le monde, pour un budget ne dépassant pas les 8 millions de $ (budget rentabilisé en deux jours de salles). Agrémentant de manière toujours auss délicate son film de "fuck" (271 fucks, soit 19 de plus que dans "Reservoir Dogs"). Univers décalé et rétro, la BO ne fait que conforter notre idée du génie. Musiques radiodiffusées à l'infini sur les ondes américaines dès lors de la sortie du film, c'est un véritable succès planétaire. Les anti-héros de ce film sont des marginaux en quête d'action et de fureur. L'adrénaline remplace leur sang et leur vie n'est faite que pour détruire ou ce qui s'en rapproche le plus. Toujours à la frontière des limites humaines, certains chercheront à changer radicalement de vie comme Samuel L. Jackson à l'issue du film. D'autres auront un destin beaucoup moins enviable...

Homophobie fréquente mais plus contrôlée et scènes sadiques suggestives mais pourtant si choquantes, "Pulp Fiction" ne fait pourtant pas dans la dentelle malgré ces airs de film pour ados. Loin de la violence des montages hollywoodiens où le grain de l'image échappe à l'oeil du spectateur, Tarantino prend bien son temps afin de nous amadouer et nous faire rentrer dans sa morale, pour que, par la suite, celle-ci soit acceptée et partagée. La femme prend une place prépondérante dans cette oeuvre, contrairement au "Reservoir Dogs" machiste. Le style s'est affiné, l'écriture n'en a pas besoin. Des dialogues toujours aussi ciselés, des citations et des interventions qui font mouche, la parlotte est un élément indispensable à son univers. La mise en scène n'est pas aussi virevoltante que dans son oeuvre précédente. Içi, le cadre est immobile et on se concentre sur chaque détail. Certains pourrait voir dans ce film un nouveau summum de racisme du fait de son vocabulaire osé, mais également du fait que Jules et Vincent justifie leurs crimes par le biais de la Bible. Tarantino ne cherche qu'à prendre à revers le cinéma, devenu trop formel et trop codé pour lui, qui ne retrouve plus les audaces d'antan et qui cherche à faire aimer les vieux classiques à des jeunes qui ne trouve que dans le cinéma un divertissement, en fait, assez factice.

Taxi Driver

Martin Scorsese reçoit un jour des mains de Brian De Palma le script qui lui ouvrira la voie de la reconnaissance éternelle dans le cinéma contemporain (De Palma n'est pas son meilleur ami pour rien). Ecrit par Paul Schrader, un ancien critique de cinéma à la verve cynique et acerbe, travaillant dans un quotidien indépendant de Los Angeles, "Taxi Driver" n'est rien d'autre que le chef d'oeuvre incontestable du réalisateur. Résolument personnel et profondément tragique et sombre, Martin Scorsese voit ce film comme une autobiographie impersonnelle et se reconnaît immédiatement dans le personnage principal. Ses producteurs, étant en désaccord avec lui car n'ayant pas livrer un seul film étonnant à leur studio ("Who's That Knocking At My Door" et "Bertha Boxcar" font des bides énormes), ne lui permettent pas de critiquer d'un ton aussi glacial la société sans l'once d'une filmographie et d'une direction artistique hors pair. Voila comment né "Means Streets", premier fruit de la collaboration entre Robert De Niro et Martin Scorsese. Les studios sont fous de joie de voir un travail aussi élaboré pour un réalisateur indépendant et décide de lui confier le projet. "Taxi Driver" sera un tournant brutal dans la carrière du cinéaste.
Par le biais d'une mise en scène intemporelle et quasiment hypnotique, le réalisateur se met à la place de Travis Bickle, un chauffeur de taxi tout droit sorti de la guerre du Vietnam. Accentuant la paranoia et la solitude de l'homme par cette caméra qui se déplace autour de lui, tel un témoin invisible de l'enfermement d'un honnête citoyen dans son propre délire compulsif, Martin Scorsese arrive à être les yeux de Robert De Niro, mais également les yeux du spectateur. L'absence de but dans la vie de l'homme renforce cet impression d'isolement. Il ne vit que pour travailler et demande même à faire des heures supplémentaires, travaillant parfois 6 jours par semaine. En conflit permanent avec lui-même, il tente à certaines reprises de reprendre le dessus et pense avoir trouvé l'amour de sa vie en la personne d'une militante politique nommée Betsy. Incapable d'aimer comme tout un chacun, il la perdra et considérera dès lors que l'amour l'a abandonné. Il tentera de relier avec sa famille par l'intermédiaire d'une carte postale, l'écriture semblant être son seul moyen d'expression pouvant porter ses fruits (le fait que la caméra soit constamment présente et que l'on connaisse les moindres détails de son journal intime nous aide énormément à comprendre le personnage). Travailler dans les années 70 en tant que chauffeur de taxi n'est pas chose aisée d'après Travis, imperturbable dans son travail. Il prend tout et n'importe qui dans son taxi, les emmenant n'importe où. Il n'a plus de frontières et est confronté à la frustation d'un monde décadent dans lequel la nuit prend le pas sur le jour, confronté à des personnages tout droit sortis de Sodome et Ghomorre.
Sa rencontre fortuite avec l'un de ses "déchets" de cette société pourrissante, Iris, lui ouvrira les yeux sur son propre destin. Il tentera ainsi de libérer l'un des agneaux perdus de Dieu en sacrifiant sa vie au profit de la liberté d'un être qui lui est cher. Cette fin, qui a été en partie réalisé par Steven Spielberg pour l'accentuation de la violence, sera le point d'orgue du film, come si ce moment était inévitable, et que chacun d'entre nous connaissait l'issue sans même s'en rendre compte.
Perdant l'amour de sa vie et refusant un amour accessible. Tentant de tuer celui qui représente le père de l'une et assassinant froidement celui qui remplace le père de l'autre. Robert De Niro, convaincant et engagé dans son rôle, ira même à l'improvisation, demandant au scénariste lui même si son personnage aurait pu dire cette fameuse réplique: "Are you talking to me ?". Cercueil métallique flottant dans les égouts d'un New York dépravé post-Vietnam, le taxi de Travis représente le seul besoin matériel dans ce monde où chaos et confusion se mèlent au quotidien. La musique, signée Bernard Hermann, est nostalgique et terrifiante, empruntant au jazz de l'poque cette nostaligie tétanisante que seul le saxophone peut faire ressentir. Alliant le génie d'un réalisateur du Nouvel Hollywood et la justesse d'un acteur à la prestance inhabituelle, "Taxi Driver" gagnera, sans aucune prétention au départ, la tant convoitée Palme d'or à Cannes en 1976, ainsi que la faveur des critiques de la presse spécialisée.

mardi 30 octobre 2007

Requiem For A Dream

Véritable lobotimisation télévisuelle et pharmaceutique, "Requiem For A Dream" dénonce très clairement les méfaits de la drogue et de la télé sur les corps humains sensibles, voire dépressifs, victimes de choix pour une aliénation à haute dose. Sans pour autant prendre parti contre la drogue et ses conséquences, Aronofsky se contente de nous délivrer un message à travers la vie chaotique d'un adolescent et de son entourage (mère, meilleur ami, fiancée). Adaptation plus que réussie d'un best-seller d'Hubert Selby Jr. (l'un des auteurs les plus controversés aux Etats-Unis), ce film met en exergue ce qu'il y a de plus malsain en nous, tout en noyant le malaise immersif de la mise en scène sous une histoire romantique, à la manière d'un "Romeo and Juliet".
Avec une technique qui lui est propre, le cinéaste tente de recréer l'univers insondable de "Pi", tout en changeant son thème principal. La photographie est délicieusement belle, contrastant parfaitement avec ce qu'elle cherche à montrer: un univers fébrile et malade, en marge de la société. Car les personnages de Selby Jr. sont des marginaux à n'en point douter. Ils s'imposent leur prore lois, leurs propres règles, laissant de côté la vie en société. On le voit très bien à la surprise de Jared Leto vers la fin du film lorsque la société le rattrape à temps (prison, prise en charge de l'hopital,...). Ils se croient abandonnés de leur pays et de Dieu, à l'instar de Travis Bickle dans "Taxi Driver" de Martin Scorsese. Le Requiem, tiré d'une symphonie de Mozart, accompagne chaque crise, chaque dépression, chaque élément nouveau dans la plongée du côma conscient. La composition absolument terrifiante de Clint Mansell est formidable. Cette ambiance noire qui ressort à chaque note donne lieu à des sursauts et des nausées pour le spectateur, plongé tel un junky dans la vision d'un monde qui s'offre pour la première fois à ses yeux, preuve que chacun d'entre nous ferme les yeux sur la réalité de notre société actuelle.


Primant le beau pour mieux faire ressortir le laid, Aronofsky s'engage à nous livrer une photographie sans artifices, avec des couleurs chatoyantes dans la première moitié du film, mais noircissant son tableau lorsque le malaise devient glauque et constant. La caméra ne correspond ni plus, ni moins qu'au regard d'un cinéaste rationnel sur un monde qu'il juge irrationnel. S'enfermant dans une solitude et un individualisme sans faille, les acteurs reprennent une position foetale à la fin du film, synonyme d'enfermement et de protection. L'effet clipesque de la mise en scène ajoute un sentiment subliminal à ses images crues et dénués de toute prise de position, ne servant qu'à relater les faits et méfaits. Aronofsky annonce l'arrivée d'un genre nouveau, sans censure et sans mensonges, et s'installe comme l'un des réalisateurs les plus audacieux du XXI ème siècle.

Reservoir Dogs

Petite production équivalent à 1,2 millions de dollars (je dis petite mais j'aimerais bien les avoir sur mon compte en banque), "Reservoir Dogs" est un véritable fourre-tout qui défouraille à tout va. Esquisse plutôt réussie d'un style qui est propre à Tarantino, le film ne deviendra pas (assez) populaire. Violence et politiquement incorrect se côtoient avec classe, mais pourtant il ne rapportera que 3 millions de dollars à son géniteur, traité de raciste par certains, passible de crime verbal pour d'autres (252 "fuck" en 1h30 - un pays ayant même remplacé chaque "fuck" par un bip et l'Australie refusant la commercialisation et le visionnage de ce film dans leur pays). Premier essai choc, il a voulu rendre hommage à deux de ces cinéastes préférés :Ringo Lam (City on Fire) pour le script et John Woo (A Better Tomorrow) pour les costumes.
Après une discussion copieuse, mais non pompeuse, sur des sujets plus qu'anodins (Madonna, pouboires, ...), le petit groupe incarné par une pléiade d'acteurs dans la force de l'âge et en pleine ascension se livre au sujet principal du film: le braquage. Le génie du cinéaste est sans limite et il utilise l'intelligence du public en ne montrant aucune image du casse, pour ainsi faire fonctionner l'imagination du spectateur. Original, parfaitement mis en scène grâce à des plans fixes, cette "coupure" pour ainsi dire sert à pallier le manque de moyens d'une façon plus qu'admirable et qui ne se répercute en aucun cas sur le scénario. D'un culot monstre, Tarantino va même jusqu'à s'autoriser à filmer le dos des acteurs durant leurs papotages ! Original, il l'est encore avec l'utilisation de couleurs comme pseudos, à l'instar d'un certain Joseph Sargent dans son film "The Taking of Pelhalm One, Two, Three" (Les pirates du métro).
Talent de réalisateur, de scénariste, mais également de casting. Il faut avouer que sans cette troupe d'acteurs aux visages durs et impassibles et aux gueules charismatiques, le film tombe à l'eau. Même si les acteurs semblent être de pales copies des comédiens fétiches de Tarantino (Michael Madsen dans le rôle de Mr. Blonde ressemblant à s'y méprendre à Lee Marvin dans "The Big Heat" (Règlement de compte)), il n'en reste pas moins éblouissants de sincérité et de talent; malgré quelques problèmes que l'on pourrait qualifier de mineur dans la direction artistique (Steve Buscemi ayant du faire l'échange avec Tarantino pour le rôle de Mr. Pink, ce choix ayant été contesté par l'acteur durant le briefing où chaque personnage reçoit un nouveau nom (Tarantino a su rebondir sur l'impro de Buscemi avec sa fameuse réplique "C'est comme pour moi: Mr. Brown, marron, vous trouvez pas que ça fait un peu chiotte ?") ou encore Lawrence Tierney qui a failli bousiller le film à cause de ces sautes d'humeurs et de ses caprices de stars.). Voulant être le plus possible derrière la caméra, le réalisateur se devait de n'être présent derrière celle-ci qu'un court instant
.
Par ses choix de placements de caméra, le film à davantage l'air d'un drame théatral, la sensation de huit-clos aidant. Les costumes noir et blanc (le choix de la couleur des costumes faisant probablement référence au fait que Tarantino voulait filmer "Reservoir Dogs" en monochrome) se verront asperger de rouge, couleur fétiche du réalisateur. La bande son dôtée d'excellents titres provenant de la radio des 70's annonce l'arrivée d'un nouveau drame (découpage d'oreille, ellypse pré-générique,...). Ce film totalement dénué de morale mais pas de psychologie verra ses protagonistes mourir les uns après les autres (qui tue par l'épée périra par l'épée). La violence omniprésente dans le métrage est représentative de la "Tarantino Touch" où elle sert à rendre un effet stylé sur une scène: le sang est une parure pour le réalisateur et il s'en sert avec volupté.
Allant de villes en villes pour fare la promo de son fabuleux film indépendant, Tarantino en sortira grandi et apprécié des critiques. Sundance, Toronto, Cannes, aucun festival n'échappe à la claque Tarantino et tous sont unanimes: un nouveau prodige est né.

Halloween, la nuit des masques

A 29 ans, John Carpenter à déjà l'ambition de créer un film aussi effrayant que "The Exorcist" (L'exorciste). Son idée de base était de raconter l'histoire d'une baby-sitter,

harcelée et poursuivie par un tueur psycopathe (cherchant même à intituler son oeuvre "The Baby-Sitter's murders"). Mais son producteur Irwin Yablans va y mettre son grain de sel, et lui propose de situer l'action durant Halloween, et ainsi de donner à son film le titre éponyme de cette fête populaire et méconnue dans nos contrées à l'époque. Succès inattendu (plus de 75 millions de $ de recettes), "Halloween" bouleverse le cinéma d'horreur et Carpenter crée tout à fait involontairement un nouveau genre: le slasher-movie (Wes Craven s'inspirera fortement de l'oeuvre phare du cinéaste dans "Scream").

Maîtrisant parfaitement son budget, il utilise la caméra subjective fréquemment, baissant ainsi le coût de réalisation. Ses plans et ses cadrages sont absolument surprenants. Il atteint la perfection en terme d'angoisse grâce à des images sombres et des lieux fermés et étroits. Scénario habile, situations innovantes, musiques diaboliques (le thème principal est énorme :p), ce sont ces éléments qui ont fait la renommée du film. Mais ce qui en fait sa véritable force, c'est avant tout Michael Myers. Ce personnage incarnant le Mal absolu (opposé au psychiatre qui, lui, incarne le Bien) n'a pas de visage, pas de voix et encore moins de sentiments envers ses victimes. C'est un tueur froid et implacable, vagabondant tel un fantôme, choisissant ses victimes au hasard des rues, sans une once de mobile. Sa façon de poursuivre ses victimes, sans accélérer le pas, se suffit à elle-même pour nous faire pâlir.
Le réalisateur engage une plongée inéxorable dans l'horreur la plus complète, jouant avec nos nerfs, et mettant en avant le côté animal de l'homme. Son oeuvre est malsaine, et il le sait, prenant même un malin plaisir à nous amener à prendre le parti du tueur lors de certaines scènes où la violence est aussi hallucinante que dans une oeuvre de Peckinpah. Il joue sur la faculté d'anticipation du spectateur pour faire monter l'angoisse du moment tragique que l'on sent imminent. Augmentant graduellement la tension jusqu'au conflit final, et laissant cette angoisse nous envahir en proposant librement l'interprétation de l'issue du film au public, Carpenter joue avec la peur du noir, des étrangers et de nos idées recues et préconçues. "Halloween" a la chance de posséder un suspense intenable, en majeure partie grâce à l'utilisation de cette même caméra subjective (Brian de Palma ira même à créer un mini remake de la scène d'introduction du film de Carpenter dans "Blow Out").


L'ambition de révolutionner le cinéma et de faire son entrée dans l'épouvante ira même jusqu'à utiliser Jamie Lee Curtis en tant qu'héroine (celle-ci n'étant rien d'autre que la fille de l'actrice poignardée dans la scène de douche de "Psycho" (Psychose), Janet Leigh). Mais les filiations avec d'autres films ne s'arrêtent pas là: les enfants gardés par l'actrice regardent "The Thing" à la télé, l'adaptation d'Howard Hawks, future clef de voûte du cinéma carpenterien; l'utilisation du prénom de Loomis, identique que celui du chef d'oeuvre d'Hitchcock,... Récompensé en 1979 par le Prix de la critique au Festival d'Avoriaz, le prix d'interprétation fénimine et le Grand Prix du public au Festival du Film Fantastique et de Science-Fiction de Paris, il lance le début d'un véritable raz-de-marées de slashers en tous genres (Scream, Vendredi 13, Freddy,...). Avec "Halloween", John Carpenter confirme son statut de cinéaste talentueux et généreux face au public, mais avant tout passionné de cinéma et de séries B, vouant un véritable culte à l'image.

Mes biens chers frères, mes bien chères soeurs,...

...je ne suis pas critique de cinéma, je ne suis pas votre conscience qui vous dit d'apprécier tel ou tel film, je ne suis pas votre mentor qui vous dit de regarder tel ou tel long métrage, je ne suis pas un professeur agrégé d'une école de cinéma X ou Y, je ne suis pas un cinéphile averti comme certains se plaisent à se nommer, je ne suis pas un exemple de vertu et de choix de vie (au contraire :D), je ne suis pas non plus un ermite sociopathe et anti-social ne vivant que dans un univers fictif et hollywoodien (ou auteuriste), je ne suis qu'un homme comme n'importe quel autre (c'est dangereux de dire ça de nos jours) qui voue une passion inébranlable au cinéma et à ceux qui nous font vivre des moments inoubliables.
Ma Bible, c'est la presse spécialisée. Mes prophètes, ce sont Scorsese, De Palma, Ferrara, Fincher, Carpenter, Tarantino, Aronosfky, Coen, Cronenberg, Godard, Melville, et j'en passe et des meilleurs. Mes paroles d'Evangile, ce sont ces répliques qui me trottent dans la tête tout au long de mes journées dont je ne peux me défaire. Les voies du Scénariste sont impénétrables.
J'espère, par le biais de ce blog, vous communiquer ma passion en lâchant des critiques amateurs, bonnes ou mauvaises, longues ou courtes, mais qui sont le ressentiment que j'éprouve aurpès des films concernés; j'espère vous en faire découvrir, j'espère que vous m'en ferez découvrir également.
Passionné de cinéma devant l'Eternel, j'ai appris à l'aimer grâce à mon père notamment qui me relatait des films avec une telle force que je croyais qu'il les avaient vécus lui même. Il m'a refilé sa passion avant qu'elle s'éteigne chez lui et j'en suis très heureux. Ca n'est pas un fardeau (sauf pour le compte en banque) et il n'y a pas de joie plus grande que de voir un film fait avec amour du cinéma et du public.
Vous en savez assez sur moi pour commencer un dossier sur ma vie si le coeur vous en dit, mais pour les données confidentielles, adressez-vous à Interpol, ils ont une base de données assez impressionnante...
Je vous souhaite une bonne visite et une bonne lecture, et j'espère que vous aurez le courage d'aller jusqu'au bout de chaque critique commencée ;)